Kenji-Kun, asobi masho ♪
Oui, je sais, deux articles sur le cinema a la suite c'est anormal et meme mal. Mais j'ai une bonne raison car quand la perversion et la perversités entrent dans un film, ca peut parfois etre bien. Tellement bien meme, qu'avec Ai No Mukidashi/Love Exposure, on atteint des sommets dans le Septieme Art.
Je crois qu'on peut dire qu'on a la l'un des meilleurs films de cette derniere decenie, si ce n'est plus. Evidemment, tout le monde n'aimera pas, car, comment dire... Dans Love Exposure, Sion Sono melange l'amour sous toutes ses formes, le sexe, la religion, l'education, la violence et les bastons, le tout avec une legere touche de gore, le tout melangé dans une savoureuse couche de critique et de reflexion savamment dosée.
A tel point que quand on voit ce que peuvent faire des jeunes pour une photo de panties, on se dit que c'est presque de l'art. Bon, cela dit ca ne dure qu'un temps, et ce film qui devait a la base en durer six pour se voir reduit a quatre prend le temps de poser tous les contextes et personnages. Vous pourrez donc voir la decheance d'une famille a cause de la religion, d'un adolescent a cause de son pere, jusqu'a la degenerescence finale, la perte de memoire, voire des morts sanglantes. Joli programme n'est-ce pas?
Non, vraiment, je fais passer ce film pour quelque chose de malsain. Oui, concretement, il a quelque chose d'un peu malsain et qui met mal a l'aise... Mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fout tant c'est bon. C'est beau, bien filmé, on se pose des tas de questions sur soi meme meme si le public avant tout touché est le Japon (Qui a renié le film et son auteur d'ailleurs), et puis musicalement c'est superbe. La realisation n'est pas en reste et les acteurs sont tous plus bons les uns que les autres. Les rebondissements et les surprises s'enchainent et on se sent meme parfois desesperé par la decheance du personnage principal. C'est qu'il a le temps de s'en passer des choses en quatre heures...
Oui, quatres heures... C'est assez long vu comme ca, mais il suffira d'accrocher un peu pour tout suivre sans vouloir s'arreter. On se dit en permanence "Mais qu'est-ce qu'il va bien pouvoir encore se passer en tant de temps?", on n'en voit pas la fin (D'ailleurs elle meme un peu etrange), et au final, on se regale. Encore une fois si le film n'est pas a mettre entre toutes les mains, si jamais vous pensez que Love Exposure est un film malsain fait par un sale type degeneré, je vous conseillerai juste de regarder Ichi The Killer juste apres. Ca... Va bien vous refroidir je pense.
Bref, je ne peux que vous conseiller ce film qui merite ses quatres heures. Un peu de courage, et de toute maniere il est toujours possible d'arreter un film au milieu si on en a assez, et c'est un grand spectacle qui vous attend. Ne restera plus qu'a enchainer avec Suicide Club du meme realisateur pour finir votre soirée/nuit devant une bassine... Mais c'est une autre histoire.
En attendant, n'oubliez pas, meme si c'est dans la continuité de la semaine derniere,
mais ce remix est juste enorme:
Ah, et Overblog a juste été ignoble avec moi a cause de ses mises a jours loupées et m'a fait casser trois claviers tant il ne voulait pas faire ce que je lui ordonnais. Soyez gentils, laissez-moi un commentaire en m'y plaignant. Avec toute ma reconnaissance, merci.